Calendriers et Systèmes de Mesure

Calendriers

Les calendriers d’Astorack sont à peu près aussi divers que les peuples, bien que certains points communs se retrouvent partout : c’est le cas de la durée d’un jour, qui correspond à l’intervalle de temps entre deux levées d’Illuin, et d’une année, trois-cent soixante cinq jours exactement, qui correspondent à peu près partout à un cycle complet de la nature (naissance, croissance, flétrissement et mort).
Les découpages sont ensuite très coutumiers. Pour simplifier les choses fut adopté récemment un calendrier universel à l’initiative du Duc de Teldagorost, qui en avait semble-t-il assez de devoir convertir ses papiers officiels à chaque fois qu’il s’adressait à une ambassade différente. La base de ce calendrier est le cycle des saisons de Peltoldôr, au climat relativement tempéré. Certaines durées, celles des mois notamment, peuvent sembler étranges, mais s’expliquent assez facilement quand on sait qu’elles sont tirées de l’observation des évolutions des plantes de l’île au cours d’une année précise. Par exemple, les 28 jours du mois de février correspondent à la durée qui s’est écoulée cette année-là entre la fonte des dernières neiges et l’apparition des premiers bourgeons…
En-dessous de l’unité « jour » ont été déterminées trois unités pratiques, mais qui ne correspondent en réalité à pas grand chose car personne, si ce n’est les ingénieurs de la Cité des Sciences de Teldagorost qui dispose d’une toute nouvelle horloge témoin, n’est capable de savoir exactement l’heure à tout moment de la journée, les principales phases du jour étant remarquées par la simple observation d’Illuin. Toujours est-il qu’il fallait bien quelque chose, et que c’est le projet d’un brillant scientifique gnome qui fut retenu. Son idée était de découper le jour en 24 heures très exactement, chaque heure comptant 60 minutes et chaque minute 60 secondes. Pourquoi ces nombres ? Nul ne le sait, sans doute pour une quelconque raison superstitieuse, mais ce qui est sûr, c’est que le gnome défendit son projet avec un tel brio qu’il finit par être adopté sans discussions.
Au-dessus de l’unité « jour » on trouve donc le mois, à durée variable (28, 30 ou 31 jours) puis le trimestre (trois mois), le semestre (six mois) et l’année (douze mois). Il fut aussi établi que le mois serait divisé en semaines de sept jours pour plus de simplicité, sept jours parce qu’il fut décidé que chaque travailleur aurait le droit à une journée de repos hebdomadaire, et que travailler 6 jours de suite semblait une bonne durée.
Pour résumer ce nouveau calendrier, à la naissance tourmentée :

1 année = 2 semestres
1 semestre = 2 trimestres
1 trimestre = 3 mois
1 mois = 28, 30 ou 31 jours
1 semaine = 7 jours
1 jour = 24 heures
1 heure = 60 minutes
1 minutes = 60 secondes

Bien sûr, on peut ajouter la décennie (10 ans), le siècle (100 ans) et le millénaire (1000 ans).
Il fut donné un nom aux mois (nombre de jours entre parenthèses) : janvier (31), février (28 ), mars (31), avril (30), mai (31), juin (30), juillet (31), août (31), septembre (30), octobre (31), novembre (30), décembre (31).
L’année de Teldagorost comporte aussi quatre saisons, mais elles varient suivant les îles. Sur Peltoldôr : printemps (1er mars au 31 mai), été (1er juin au 31 août), automne (1er septembre au 30 novembre) et hiver (1er décembre au 28 février).
Curieusement, il fut décidé que l’année débuterait le 1er janvier, au cœur de l’hiver, car le Duc de Teldagorost estima qu’il était de bon ton de finir l’année sur la quadrilogie des mois en « bre ».
Enfin, en ce qui concerne l’année 0 du calendrier, elle fut fixée tout simplement à la date estimée (par le grand mage historien Faëlivrin) de la création du monde. Ce qui place de fait l’époque actuelle dans les environs de 10000 ans après cette date.


Mesures

Je n’insisterai guère sur ce point, car les systèmes de mesure d’Astorack remontent à la nuit des temps et sont connus de tous ou presque. Les étalons de base (mètre et gramme), pour une précision exemplaire, se trouvent à la Cité des Sciences de Teldagorost, sous bonne garde.

Note du MD : S’ensuit un ennuyeux descriptif des différents systèmes de mesure d’Astorack, que je ne vous décrirai pas car il est étrangement identique à notre système métrique et de pesée.
Je préciserai juste que la lieue, unité très utilisée dans ce monde pour les distances des voyages, correspond à quatre de nos kilomètres.